Samedi 5 janvier, en marge d'une conférence à Alger, le ministre du pétrole algérien a déclaré que la hausse des prix du pétrole devrait "probablement perdurer jusqu'a la fin du premier trimestre pour se stabiliser durant le deuxième trimestre (...) plus bas que 100 dollars". Une mauvaise nouvelle pour l'économie. Mais comme une mauvais nouvelle ne vient jamais seule, le même ministre s'est senti obligé de faire une autre déclaration après une nuit. Ainsi, dimanche 6 janvier, dans une interview à l'AFP, il déclarait qu'un baril de brut à 100 dollars n'est "pas nécessairement très élevé". Alors là on comprend parfaitement le sens de ce vieux proverbe indien que je lisais récemment dans un livre d'histoire politique : "Les intérêts courent même pendant la nuit "...