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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:09




Depuis maintenant quelques billets, je n'ai de cesse de rappeler qu'en pareille situation de crise, il est du rôle du politique d'intervenir pour éviter (essayer au moins...) la recession. Car les conséquences de celle-ci sont connues : licenciements, pauvreté, misère,...

Jusqu'à présent j'étais surpris par le dogmatisme dont faisait preuve notre omniprésident. En effet, souvenez-vous de la déclaration du Premier ministre, François Fillon, le 18 août : "la France n'a pas besoin d'un plan de relance, qui serait un plan de relance artificiel". Dans la foulée, Il s'était même senti obligé de pratiquer la novlangue en préférant évoquer un "ralentissement de l'économie" plutôt qu'une récession... Ensuite, l'ensemble des ministres a repris en choeur ses paroles, jurant que ce plan de relance serait autant inutile que coûteux. Tout cela relevait évidemment d'une communication politique brouillonne au vu des évènements économiques graves du moment.

Et la surprise arriva du froid ce lundi matin : tout en se refusant à amender le projet de loi de finances pour 2009, l'Elysée et Matignon préparent une nouvelle batterie de mesures de soutien à l'activité, que François Fillon n'hésitait pas, dimanche, en marge du sommet de la francophonie à Québec, à qualifier de "plan de relance" ! Et pour bien enfoncer le clou, il rajouta aux journalistes
"qu'il fallait arrêter la crise financière. Il faut désormais relancer la machine économique".

Coup de théâtre donc ! Après un mois et demi passé à nous expliquer que la France arriverait par elle-même à se redresser de cette crise, il est question à présent d'intervenir plus ou moins directement dans l'économie. Ainsi, le président de la République doit annoncer, dans les dix jours qui viennent, un nouveau dispositif en faveur de l'emploi et de la lutte contre le chômage. De plus, il est envisagé de venir en aide à plusieurs secteurs industriels, en particulier l'automobile - il s'agirait de prendre des mesures d'aide au développement de la voiture électrique par exemple ou de soutien à la recherche sur la pile à combustible. En outre, il est question d'accélerer les projets financés par des partenariats public-privé (PPP), et on va même jusqu'à parler de croissance verte à nouveau !

On pourrait se réjouir de tant d'initiatives. Mais malheureusement, le gouvernement se refusant à amender le projet de loi de finances pour 2009, je me demande où cet argent va être pris. Pour l'instant, le gouvernement mobilise des ressources extrabudgétaires, dont chacun se doute qu'elles ne suffiront pas à financer tous ces projets. Alors à un moment où à un autre, il faudra repasser devant l'Assemblée nationale pour amender le budget. Ne serait-ce que pour les 40 milliards d'euros prévus pour prendre des participations dans les banques en difficulté... Ayons donc le courage d'appeler un chat un chat !

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commentaires

F
Pourquoi ne pas appeler cela un plan de relance ? Les anglais ont pourtant fait eux aussi un plan de relance comme Keynes.
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