Me voilà sur le chemin de la rentrée des classes ! J'enseignerai désormais l'économie et la gestion au sein de l'IUT de Moselle-Est, à des étudiants de DUT et licence professionnelle. Beaucoup de travail en perspective (c'est un euphémisme), mais défi ô combien palpitant ! Je n'abandonne cependant pas mes conférences et ateliers, d'autant que le contexte électoral va certainement être propice à la créativité dans le domaine économique (sic !). Je ne manquerai donc pas de communiquer régulièrement sur mon blog au sujet de mes interventions.
Aujourd'hui, je tenais à vous présenter les deux cafés économiques que j'anime à l'Université Populaire de Sarreguemines depuis plusieurs années (cliquer sur l'image en bas du billet). Il m'avait semblé utile de créer deux groupes, afin que ceux qui souhaitent s'initier à l'économie ne se sentent pas perdus au milieu de gens ayant déjà plus de connaissances de la discipline. Il existe donc un groupe initiation et un autre continuant, étant entendu que la semestrialisation permet facilement à un auditeur de changer de groupe si cela lui convient mieux.
La finalité de ces cafés économiques est de fournir, dans une ambiance décontractée dont l'humour n'est pas exclu, des éléments indispensables pour comprendre les débats économiques actuels... et y participer ! Je m'attache ainsi plus au côté pratique qu'à la théorie. Pour ce faire, je pars de l'actualité et j'essaye de développer un thème, ce qui explique que le programme fixé dans le catalogue ne peut pas être respecté à la lettre eu égard aux nombreux événements économiques qui se succèdent ces derniers temps. Je traiterai ainsi selon les groupes et en fonction des événements de la crise, de la dette publique, de l'inflation, du chômage, des inégalités et de la pauvreté, du blanchiment de capitaux, des salaires et du pouvoir d'achat, de la Bourse, de la mondialisation, etc.
Mais, comme je le dis souvent, on peut très bien assister à la cafet'éco (c'est le petit nom qu'on a donné au café économique, puisqu'il se tient en général dans la cafétéria) juste pour apprendre et prendre quelques notes, sans souhaiter prendre la parole. Du reste, les groupes sont volontairement restreints (16 au maximum) pour éviter deux écueils classiques : d'une part le côté impersonnel si le groupe est trop grand, de l'autre un sentiment d'être en cours particulier lorsque le groupe est trop petit. Pour l'instant, et je souhaite que cela perdure, nous avons toujours réussi à avoir des groupes conviviaux au sein desquels les auditeurs prenaient plaisir à venir. Bien entendu, toutes les questions sont les bienvenues !
[ Cliquer sur l'image pour accéder au programme sur le site de l'UPSC ]