9 avril 2013
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Souvenez-vous ainsi de cette intervention de Christine Lagarde, alors ministre de l'économie :
La crise était présentée comme étant le résultat d'un endettement excessif des États et des administrations publiques, ce qui permettait à Christine Lagarde de se réjouir en 2010 de la création prochaine d'un nouveau pacte européen de rigueur budgétaire. Elle formait également le voeu qu'il n'y ait pas de concurrence fiscale avec l'Allemagne, et préconisait dès lors une convergence des systèmes fiscaux.
Depuis, Christine Lagarde est devenue directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), et son discours a passablement évolué en ce qui concerne la dette publique :
En effet, elle s'est aperçue que les prescriptions de rigueur envoient depuis 2008, un à un, les États européens au tapis : Grèce, Portugal, Espagne, Irlande,... Mais lecteurs, quant à eux, connaissent la vraie nature de la crise au sein de la zone euro, savent pourquoi les politiques de dévaluation interne sont un échec, comprennent ce que valent les déclarations sur l'Union bancaire, et savent que le nouveau traité européen ne sauvera pas l'euro !
C'est dans ce contexte, où la dette publique atteint près de 90 % du PIB en France et 85 % au sein de l'Union européenne, que la médiathèque de Forbach m'a invité à démêler le vrai du faux lors d'une projection-débat gratuite ce samedi 13 avril à 15h.
[ Cliquer sur l'image pour l'agrandir ]
A l'issue de la projection du documentaire la dette de Nicolas UBELMANN et Sophie MITRANI d'une durée d'une heure environ, j’animerai par conséquent un petit débat pour préciser les mécanismes et enjeux de la dette.