Les récentes pauses accordées aux États dans la mise en oeuvre des politiques d'austérité (délai de 2 ans accordé à la France pour ramener son déficit public sous la barre des 3 % du PIB, allongement de la maturité des prêts accordés au Portugal et à l'Irlande, etc.) ne doivent pas faire oublier que le principe de rigueur reste de mise en Europe. C'est ce qu'a tenu à rappeler très vigoureusement le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, en affirmant que "cela ne veut pas dire que l'on peut relâcher l'effort de redressement. Il doit être graduel et constant".
Message reçu 5/5 par le gouvernement français, qui vient d'annoncer la pousuite du redressement des finances publiques dans le budget 2014, en réduisant de 15 milliards d'euros les dépenses publiques. Le gouvernement semble ainsi n'avoir toujours pas compris que si le déficit en 2013 est supérieur aux 3,7 % du PIB escompté, c'est essentiellement parce que les politiques d'austérité conduisent à un cercle vicieux qui déprime l'activité, donc les recettes fiscales de l'État...
Bref, on ne change pas une politique qui échoue c'est bien connu ! C'est du reste pour dénoncer ces politiques d'austérité généralisées en Europe, qui conduisent à une dépression économique, que j'avais publié à compte d'auteur la grande saignée économique. En complément, j'ai réalisé un petit photomontage vidéo de 3 min 15 pour résumer mon propos :