Ma conférence de jeudi sur la dette publique fut un réel succès, tant en nombre de personnes présentes (voir la photo ci-dessus prise par Claude que je remercie chaleureusement) qu'en termes de richesse du débat. Prévue pour durer 1h30, nous avons allégrement dépassé les 2h15 de présentation/débat... et ce malgré un un triptyque toux-rhume-fièvre qui me tiraillait depuis quelques jours !
Cette soirée fut également l'occasion pour moi d'annoncer au public la parution de mon nouveau livre d'économie consacré au capitalisme. Je l'ai écrit avec l'ambition (humble !) de donner au lecteur des clés d'analyse pour mieux saisir les débats actuels, et lui permettre ainsi d'y participer activement. Car si la démocratie est un système dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement, encore faut-il qu'il l'utilise en connaissance de cause. C'est ce que résume fort justement Alfred Sauvy lorsqu'il déclarait que "bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets"...
Ce livre de 144 pages s'adresse, par conséquent, autant au grand public qui souhaite s'initier à l'économie qu'aux personnes qui ont déjà des connaissances dans cette discipline. Il pourra également être lu avec profit par les lycéens et les étudiants cherchant un point d'entrée dans le monde économique.
Il est composé de 10 chapitres qui présentent divers points comme l'histoire du capitalisme, ses formes, les cycles et crises, la croissance et ses limites, la pauvreté, etc. Le texte est accompagné de très nombreux exemples concrets ainsi que de schémas et tableaux. Pour permettre une bonne assimilation des concepts et une lecture agréable, chaque chapitre s’ouvre sur des QCM (corrigés en fin d’ouvrage) et se termine par un encadré intitulé « à retenir » qui résume les principaux éléments abordés. Vous serez alors en mesure de répondre à des questions comme :
- Le capitalisme crée-t-il des inégalités et du chômage
- Qu’est-ce que la croissance économique et le PIB ?
- Les délocalisations sont-elles une fatalité ?
- Pourquoi a-t-on privatisé des entreprises et libéralisé les marchés financiers ?
- Le capitalisme s’oppose-t-il à l’écologie ?
Pour finir, il semblerait que l'économie ne soit pas morose pour tout le monde. Certes Dubaï commence à faire peur aux marchés financiers avec son moratoire sur la dette et le chômage poursuit son inexorable hausse dans notre pays (la France métropolitaine comptait, fin octobre, 3,79 millions demandeurs d'emploi, ayant ou non exercé une activité réduite). Mais le député René Dosière nous rappelle que certains Français ne connaissent pas la crise puisque les rémunérations dans les cabinets ministériels de notre État sont passées de 24,6 millions d'euros en 2008 à 38,6 millions en 2009 (+ 56,8 % !).