Pendant des années, on a cité le modèle social anglais comme une référence en la matière. Mais la crise vient de doucher (en une vague ?) les espoirs placés dans ce type de modèle qui, au fond, n'en était pas un puisqu'il laissait l'individu livré à lui-même. Et pourtant, nombre de parlementaires français préconisent des mesures de réforme de notre Sécurité sociale dans la droite lignée de ce qu'avait proposé Thatcher. Si les Anglais avaient - au moins partiellement ! - l'excuse d'appliquer un dogme modèle économique jamais mis en pratique jusque là, les Français ne peuvent que constater la déchéance de celui-ci depuis les deux dernières décennies.
Par conséquent, est-ce vraiment ce système social que nous souhaitons, où les médicaments sont en vente dans les épiceries et où seuls les plus riches peuvent être soignés dans des délais raisonnables ?
L'hôpital anglais dans la marmelade
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N.B : Quand on pense au mal qu'a le Président des États-Unis pour réformer le système social américain (pourtant réputé pour être un des plus inefficaces économiquement), on ne peut que constater les conséquences délétères produites par le néolibéralisme sur les individus : ils finissent par penser la société comme étant la somme des individualités, au détriment d'une vision englobante. C'est ce que Jacques Généreux qualifiait de "dissociété", c'est-à-dire un regroupement d'habitants dressés les uns contre les autres...