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Les mécanismes de l'économie 3

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:22

 

deligneallemgane_article.jpg

 

 

Depuis quelques mois, l’Allemagne est vue comme un modèle de réussite économique, l’hebdomadaire britannique The Economist le qualifiant même de « miracle allemand ». Selon un rapport de l'institut COE-Rexecode, remis fin janvier au ministre de l'industrie, la compétitivité française serait très dégradée face à l’Allemagne, en raison d’une hausse plus rapide du coût du travail en France qu'en Allemagne. Le MEDEF, par la voix de sa présidente Laurence Parisot, rajouta que selon les statistiques européennes, la durée moyenne hebdomadaire effective de travail des salariés français à temps plein serait inférieure à celle observée en Allemagne. Tout ceci justifierait donc la convergence vers le modèle fiscal allemand préconisée par Nicolas Sarkozy.

 

A rebours de cette vision teintée d'idéologie et de simplisme et de cynisme envers les salariés, j'avais écrit un billet au mois de décembre où j'expliquais pourquoi le modèle allemand n'est pas viable à long terme, même si Jean-Claude Trichet, gouvernator de la BCE, est toujours encore persuadé que l'Allemagne peut servir de modèle à tous ses voisins. Il me paraissait donc essentiel d'animer une conférence grand public sur le modèle économique allemand, afin de préciser ce qu'il en est réellement. Celle-ci se tiendra mercredi 30 mars 2011 à 19h, à l'Université Populaire Transfrontalière de Forbach :

 

Affiche conférence Allemagne

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

 

 

Elle s’adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre la réalité de ce débat sur la compétitivité, d’autant qu’il sera au cœur de la campagne présidentielle de 2012 ! La présentation se veut accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Toutes les questions seront les bienvenues. L’entrée est fixée à 5€ pour les personnes non inscrites au cycle de conférences économiques de l’UPT.

 

Renseignements et inscriptions auprès de l’UPT

 

15 rue du Parc

57600 Forbach

( : 03 87 84 59 67

Email : upt.vhs@wanadoo.fr

 

 

Pour finir, voici l'article que le Républicain Lorrain a fait paraître pour annoncer ma conférence :

 

 

RL-19-Mars-2011.JPG 

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 10:58

 

 Japan.jpg

 

 

Les catastrophes en série qui touchent  le Japon auront au moins eu une conséquence positive pour l'économie : les pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon) se sont entendus, pour la première fois depuis 10 ans, sur la nécessité de mener une action concertée pour enrayer la flambée du yen dont on peut voir l'évolution sur le graphique ci-dessous (cliquer dessus pour l'agrandir). Attention, le taux de change y est coté USD/JPY, donc une baisse de la valeur correspond à un yen qui s'apprécie !

 

yen1.gif

 

[ Source : Boursorama.com ]

 

 

En clair, ils ont joué les sapeurs pompiers financiers pour éviter que l'économie japonaise ne s'écroule, puisque sa (faible) croissance est essentiellement tirée par les exportations, qui pâtissent d'une devise trop forte ces derniers mois :

 

  japan_balance_of_trade.png

[ http://globaleconomicanalysis.blogspot.com ]

 

 

La Banque centrale japonaise était déjà intervenue en solitaire au mois de septembre pour faire baisser le yen, mais sans grand succès et avec pour conséquence de s'attirer les foudres de ses partenaires commerciaux. L'intervention concertée du 18 mars 2011 a, quant à elle, consisté pour les Banques centrales des économies du G7 à vendre massivement des yens contre du dollar ou de l’euro, afin de faire baisser la devise nippone.  Bien que le montant de l’intervention n’ait pas été dévoilé, on peut facilement imaginé qu'il fut conséquent au vu du résultat obtenu : après avoir atteint un sommet historique de 76,36 yens pour 1 dollar, le taux de change yen/dollar est ainsi passé dès le lendemain à 80,755 yens pour 1 dollar, comme le montre le graphique suivant (cliquer dessus pour l'agrandir) :

 

yen2.gif

 

[ Source : Boursorama.com ]

 

 

Ce type d'actions, s'il reste plutôt rare, a déjà servi sous nos latitudes, puisqu'en septembre 2000 c’était l’euro qui avait été soutenu par les Banques centrales des pays du G7 pour éviter une trop forte dépréciation, quelques mois seulement après son lancement...

 

Reste donc une question importante : comment se fait-il que malgré toutes les catastrophes dont le Japon est victime (séisme, tsunami, accident nucléaire majeur), la devise nippone n'a cessé de s'apprécier face au dollar et à l'euro notamment ? L'explication la plus probable est à chercher au niveau des anticipations des spéculateurs : ces derniers parient en effet désormais sur un rapatriement massif de capitaux étrangers pour financer la reconstruction, à l'instar de ce qui s'était passé après le tremblement de terre de Kobe, en 1995, où le yen s'était alors apprécié de 20 % en trois mois !

 

Mais en économie, il n'y a pas de repas gratuit et encore moins de philanthropie. Si en plein il s'agit donc d'aider l'économie japonaise à se redresser, n'est-il pas possible d'en faire une lecture en creux qui montrerait que le Japon est le deuxième créancier des États-Unis et qu'il n'hésite pas à placer ses réserves également en titres d'État allemands ou français par exemple ? Or, si la croissance ne revient pas et que la facture de ce cataclysme s'alourdit trop, le Japon sera contraint de rapatrier ses liquidités placées à l'étranger... au grand dam des économies européennes et américaine qui devront trouver d'autres créanciers et certainement payer plus cher leurs dettes !

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 14:07

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Comme chaque année, j'ai eu grand plaisir à collaborer à un ouvrage collectif destiné aux étudiants préparant le concours commun d'entrée aux IEP (Instituts d'Études Politiques). Plus précisément, il s'agit de leur offrir les bases nécessaires à une préparation efficace de l'épreuve de questions contemporaines du concours.

 

Rappelons que celle-ci évalue la connaissance, la capacité à analyser et à argumenter sur les grands thèmes et débats inscrits dans l'actualité des années récentes. Le candidat doit dès lors mobiliser une palette de savoirs variés : économie, histoire, science politique, géographie, philosophie, actualité des sciences et techniques..., pour traiter des grandes problématiques actuelles.

 

Dans cette perspective, enseignants en classes préparatoires, responsables de formation IEP et universitaires spécialistes du thème se sont réunis pour concevoir des dossiers et fiches de lecture pour une préparation optimale des candidats à l'épreuve. Pour ma part, j'ai proposé un dossier intitulé "la monnaie sous toutes ses formes", qui présente autant l'histoire de la monnaie (monnaie marchandise, métallique, fiduciaire, scripturale) que sa gestion moderne par les Banques centrales (agrégat M3, inflation, création monétaire par les banques commerciales,...).

 

A noter que ce livre peut être utilement complété par les autres ouvrages de la même collection et par mon livre les grands mécanismes de l'économie en clair, toujours aux éditions Ellipses.

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 10:51

 

  Copie-de-Gds-Mecas-eco.jpg

 

L'économie est loin d'être un long fleuve (de prospérité) tranquille. J'ai cherché à rendre compte de ses turpitudes lors de mes conférences, cafés économiques et, bien entendu, au travers de mes nombreux articles sur ce blog : fonctionnement du marché du café, populisme concernant le prix des carburants, compte-rendu de Gvain, idéologie de la dette publique, rôle joué par la consommation et le marketing dans le capitalisme moderne, etc.

 

Tout ceci démontre l'impérieuse nécessité pour le citoyen de comprendre les mécanismes fondamentaux de l'économie, afin de pouvoir participer activement aux débats qu'offrent une société démocratique. Car  au moment où nombre de pays s’engagent dans des changements majeurs de leur économie, seule une bonne compréhension de tous ces mécanismes lui permettra de juger de la pertinence de certaines mesures et de faire la part entre réforme réelle et populisme électoral, de sorte que le citoyen devienne un Homme éclairé « qu’on ne saurait plier à volonté ni opprimer dans l’ombre » (Alexis de Tocqueville).

 

C’est pourquoi, j'ai passé la dernière année à écrire un livre de 160 pages qui présente de manière abordable, avec de nombreux exemples, schémas et graphiques, le fonctionnement de l’économie (Cliquez sur l'image pour avoir plus de précisions).

 

Gds Mecas eco 

Il a pour finalité de permettre au lecteur de trouver des réponses, entre autres, aux questions suivantes :

 

  • pourquoi la consommation joue-t-elle un rôle fondamental au sein du capitalisme ?
  • la dette publique menace-t-elle l'Union européenne de faillite ?
  • comment fonctionne le marché et quelles sont les interventions de l'État ?
  • qui crée la monnaie et sous quelles formes ?
  • la déflation est-elle plus dangereuse que l'inflation ?
  • quels sont les différents types de politiques économiques ?
  • la croissance peut-elle résoudre tous les problèmes économiques ?
  • quels sont les différents crédits proposés aux ménages et aux entreprises ? 

 

Plusieurs niveaux de lecture sont offerts, permettant ainsi à ce livre de s'adresser autant au grand public qui souhaite s'initier à l'économie, qu'aux personnes qui ont déjà des connaissances dans cette discipline. Il pourra également être lu avec profit par les lycéens et les étudiants cherchant un point d'entrée dans le monde économique ou préparant des concours (IEP, concours administratifs, grandes écoles,…).

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 10:58

 

economie-d-eau.gif

 

C'est impressionnant tout ce que l'on peut entendre sur l'économie depuis les deux dernières semaines et qui dénote soit une méconnaissance de la discipline, soit un mépris envers les citoyens soit souvent les deux ! Petit florilège commenté :

 

 

* "Il faut poursuivre la discipline fiscale"  : cette phrase n'a pas été prononcée par notre omniprésident, mais par Martin Poder, responsable des affaires européennes au ministère des finances estonien. Ce qui paraît formidable, c'est que le gouvernement estonien sortant a remporté les élections législatives en promettant plus d'austérité dans un pays déjà durement touché par la crise (taux de chômage à 20% début 2010, contre 5% en 2006) ! Après Robin des bois, tous les héros seraient-ils en train de marcher sur la tête ?

 

* "Les chiffres définitifs seront connus demain soir mais la baisse du chômage aura été importante au mois de janvier" : c'est ainsi que plastronnait Xavier Bertrand, ministre du travail, au journal télévisé de TF1 le mercredi 23 février. Vous noterez que c'est devenu une nouvelle mode pour les ministres du travail (peu importe leur couleur politique...) d'annoncer des chiffres et de s'en féliciter, avant même que ceux-ci ne soient publiés officiellement. Mais pendant que Xavier Bertrand pérorait sur les chiffres, il omettait de dire que selon la définition retenue, le résultat changeait beaucoup : si l'INSEE annonçait une baisse de 0,3 point du taux de chômage au sens du BIT, en France métropolitaine au quatrième trimestre 2010, la Dares faisait état d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans emploi n’exerçant pas d’activité réduite) en 2010... Peut-être faudrait-il rappeler que les deux définitions du chômage n'ont rien en commun (une personne pouvant être au chômage sans être inscrite à Pôle Emploi) ? Ou encore que le relèvement de l’âge de départ en retraite (suite à l'extraordinaire réforme de 2010) conjugué au relèvement de l’âge minimal d’accès à la dispense de recherche d’emploi, ne peuvent que conduire à une hausse des chiffres du chômage à moyen terme ? Et si on parlait aussi des radiations qui permettent opportunément de baisser le taux de chômage certains mois ?

 

* "Augmenter les salaires est la dernière bêtise à faire en Europe" : là c'est facile, c'est du Trichet dans le texte et dans l'esprit ! Au travers de cette déclaration, le gouverneur de la BCE confirme à son corps défendant que les missions dévolues à son institution doivent être revues au plus vite, tant elles sont en contradiction avec les besoins de l'économie. En effet, la BCE a pour mission quasi-unique de lutter contre l'inflation, en particulier en évitant les effets de second tour, c'est-à-dire une évolution globale à la hausse de tous les prix suite à l'envolée des prix des matières premières par exemple. Bref, la priorité est donné aux investisseurs (donc au capital) au détriment des salariés (donc du travail), dans le plus pur style néolibéral ! Bien entendu, on a aussi eu le droit au couplet traditionnel sur le miracle allemand, qui sera du reste le sujet de ma prochaine conférence à l'UPT (dont je reparlerai), le mercredi 30 mars à 19h...

 

* "Il a tout le soutien du gouvernement" : non, ce n'est pas une incantation pour sauver le soldat MAM de la déroute (celle-ci étant depuis consommée...), mais une déclaration de  Buckingham Palace pour soutenir le prince Andrew, duc d'York. En effet, son train de vie a de quoi énerver légèrement les contribuables britanniques à qui l'on impose en ce moment une cure d'austérité douloureuse : entre 2001 et 2010, il aurait dépensé en hôtels et en avions près de 4 millions de livres pour 76 déplacements, le tout payé avec de l'argent public ! Pour aggraver son cas, en sa qualité de représentant spécial de la Grande-Bretagne pour le commerce international (sic !), il n'avait pas hésité à mettre les petits plats dans les grands pour recevoir à Buckingham le gendre de Ben Ali, après avoir fait état également de son amitié pour le fils d'un pseudo-colonel-exterminateur-de-son-peuple...

 

* "Nous voulons affirmer la valeur du travail" : retour en France, avec cette splendide phrase de François Fillon pour justifier qu'aucune nouvelle tranche d'impôt sur le revenu pour les plus riches ne serait instaurée. Il est vrai que le Premier ministre a une telle foi dans le travail qu'il a décidé d'exonérer près de 300 000 personnes de l'ISF, se privant ainsi d'un milliard d'euros de recettes à nouveau ! Mais il compte éventuellement le remplacer par un impôt sur le revenu du capital, dont les économistes savent qu'il est beaucoup moins efficace qu'un impôt forfaitaire sur le patrimoine ! Néanmoins, le tristement célèbre bouclier fiscal sera enfin - mais seulement partiellement - supprimé, encore qu'il faille attendre pour être certain. Il n'est cependant pas question de revenir sur l'allègement des droits de succession, mesure pourtant totalement en contradiction avec le libéralisme économique et politique prônait par le gouvernement. N'était-ce pas le même gouvernement qui prônait une convergence fiscale avec l'Allemagne au nom de la compétitivité ? Or, si je ne m'abuse, la Cour des comptes a chiffré que l'impôt sur le revenu est trois fois plus élevé en Allemagne qu'en France (9,6 % du PIB, contre 2,6 % en France), et que le taux marginal peut aller jusqu'à 45 % chez nos voisins alors qu'il ne dépasse pas 41 % chez nous...

 

* "La possibilité d'un défaut ou d'un échange de dette a augmenté depuis le dernier abaissement de la note souveraine en juin 2010" : c'est l'explication fournie par l'agence de notation Moody's, qui a abaissé la note souveraine de la Grèce à B1 contre Ba1 auparavant, ce qui fait de ces obligations d'État des produits hautement spéculatif désormais ! Pourtant, nul ne pouvait être dupe que les conditions drastiques imposées à la Grèce par le FMI et l'Union européenne allaient conduire à un défaut ou une restructuration. Je l'ai souvent répété dans ce billet par exemple ou dans celui-là.

 

 

Je vais m'arrêter là car sinon ce billet risquerait de se transformer en musée des horreurs. Mais il me semblait utile de commenter tout cela, tant les implications sont grandes pour les pauvres citoyens con-tribuables...

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 10:45

 

petrole-suicide.jpg

 

Les prix des carburants ont poursuivi leur hausse ces derniers jours, comme en témoigne les chiffres publiés par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). En moyenne, le litre de sans plomb 95 s’est vendu la semaine dernière à 1,4915 euro (record à 1,4971 euro en juin 2008), le litre de sans plomb 98 à 1,5278 euro (record à 1,5323 en juin 2008) et le litre de gazole à 1,3287 euro (record à 1,4541 euro  en juin 2008).

 

Il vous est même désormais possible de comparer les prix à la pompe dans différentes stations de votre département, grâce à un site web mis en place par le gouvernement et entièrement dédié au prix des carburants. Celui-ci présente les prix de vente pratiqués par les professionnels (et affichés par les distributeurs eux-mêmes sur le site, de sorte qu'ils sont responsables des informations fournies) exerçant une activité de vente au détail de carburants SP 95 et de Gazole.

 

Il n'en fallait pas plus pour que le député UMP Jacques Le Guen demande au gouvernement une enquête sur la hausse des prix des carburants, les compagnies pétrolières étant bien entendu soupçonnées de s'en mettre plein les poches. Cela témoigne pourtant d'une méconnaissance absolue des mécanismes de fixation des prix et in fine du marché du pétrole lui-même ! Car d'abord, faut-il rappeler que les pays membres de l’OPEP (Pays Producteurs et Exportateurs de Pétrole, dont font partie l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Lybie…) contrôlent environ 40 % de la production actuelle et les trois quarts des réserves mondiales, ce qui leur permet d’influencer les cours par une politique de quotas de production ? La carte ci-dessous explique ainsi pourquoi le cas libyen est examiné avec beaucoup plus de prudence et d'appréhension que celui des autres pays du Grand Maghreb (cliquer sur la carte pour l'agrandir) :

 

 

petrole_lybie.jpg

 

[ Source : lavieeco.com ]

 

L’année 2011 a donc débuté avec une hausse marquée des cours du pétrole (baril de Brent de la mer du Nord coté à Londres et baril WTI coté à New York), suite aux crises politiques que connaissaient les pays du Grand Maghreb. C'est précisément ce risque d’une contagion de la révolte aux grands pays producteurs de pétrole de la région, comme l'Arabie Saoudite ou l'Iran, qui a conduit inévitablement à des tensions très fortes sur les marchés, ces derniers prenant peur de se retrouver sans pétrole cependant que la demande ne cesse de croître !

 

Le prix du baril n'a pas encore atteint son record de 2008, mais il s'en rapproche en raison du taux de change euro/dollar. En effet, un euro fort limite "la casse" en permettant d'importer moins cher. C'est pourquoi, même si on est encore loin du prix record de 147 dollars atteint par le baril de pétrole en 2008, la baisse de l'euro face au dollar renchérit le prix en euro des importations et explique que les prix à la pompe s'approchent des niveaux record connus en 2008.

 

C’est à ce moment qu’apparaissent les propositions populistes (en France comme en Belgique...), consistant à réduire les taxes sur l’essence notamment, à partir du constat suivant (cliquer sur le dessin pour l'agrandir) :

 

infopetrole.jpg

 

[ Source : Le Figaro.fr ]

 

Or, le principe de l’incidence fiscale permet de montrer que sous couvert d’aider les consommateurs, ces baisses de taxes seront captées par les producteurs de pétrole et ne profiteront que très peu aux consommateurs. J'avais exposé ce principe dans une petite vidéo, que j'avais réalisée lorsque la Maison Blanche envisageait de réduire les taxes sur les carburants durant l'été 2008. Dans le cadre d'un modèle simple (vers la 5e minutes de la vidéo), j'explique pourquoi il n'y a pas grand chose à attendre d'une telle mesure... 

 

 

 

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 13:19

 

macaron1.jpg

 

La France a pris la présidence du G20 le 12 novembre 2010 et la présidence du G8 le 1er janvier 2011, pour une période d’un an, avec pour chantiers prioritaires la réforme du système monétaire international, la volatilité des prix des matières premières et la gouvernance mondiale. Rien que ça ! 

 

Souvenez-vous des déclarations tonitruantes de notre omniprésident concernant sa présidence du G8 et du G20. D'un côté il avait l'ambition affichée de limiter la spéculation sur les prix afin d'éviter les crises alimentaires, bien que pour l'instant ce ne soit pas la spéculation qui puisse être tenue pour responsable de la hausse des cours des matières premières agricoles (voir mon billet à ce sujet). De l'autre, ne faisant jamais dans la mi-mesure, il prônait de changer "les règles du jeu dans tous les domaines", comme si l'économie n'était au fond qu'un jeu, à l'image de ces traders qui pianotent sur leurs ordinateurs tout en ayant un téléphone à chaque oreille...

 

Tout ceci ne tient évidemment pas compte de la réalité de la situation et des antagonismes existants. Comme l'affirmait Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, de nombreux problèmes subsistent et l'un d'entre-eux s'appelle Chine. Cette dernière avait catégoriquement refusée que l'on stigmatise le montant de ses réserves, qui s'élève à 2 847 milliards de dollars d'après la Banque populaire de Chine (+18,7% en un an !), et sa stratégie de taux de change avec le dollar, le yuan étant clairement sous-évalué. Mais au-delà du seul péril jaune, les pays émergents comme le Brésil ne veulent surtout pas qu'il y ait de régulation des cours des matières premières agricoles, tant leurs recettes d'exportation en dépendent... et ne cessent de gonfler avec les hausses de cours ! 

 

Aussi, pour ne pas perdre la face et obtenir un accord in extremis, il fut décidé que, pour les travaux futurs du G20, il ne serait plus fait référence à cet indicateur des réserves de change qui déplaît tellement... Au final, on ne conservera que les déséquilibres internes (déficits publics, dette publique, épargne privée) et la balance commerciale. Bref, il y a des problèmes macroéconomiques, pour les résoudre rien de mieux que de faire comme si certains d'entre-eux n'existaient pas ! C'est ainsi que la France a pu obtenir un joli communiqué, plus proche de l'amphigouri du reste que de la prose diplomatique, pour afficher une pseudo-unanimité entre les grands argentiers du monde...

 

Seul demi-point positif, pour éviter les sommes pharaoniques englouties par les G8 et G20 de Toronto en 2010, la France a décidé de ne pas payer l’hébergement des accompagnateurs (les "sherpas" dans la jargon diplomatique) et de demander à des entreprises privées d'offrir des cadeaux (on appelle cela des partenariats, sic !). Ainsi, Hermès a offert un foulard à chacun des 55 dirigeants, Renault et PSA ont fourni les véhicules et la maison Pierre Hermé a proposé des macarons ornés de drapeau des délégations !

 

Au final, ce G20 finances est revenu à 2,7 millions d'euros, la moitié étant à la charge du ministère des finances et le reste à la Banque de France. Tout ça pour ça ? 

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 11:00

 

  evolution.jpg

 

La dette publique est probablement l'un des sujets économiques les plus souvent évoqués, comme en témoigne les plus de 600 occurrences sur 1 an dans le moteur de recherche du quotidien Le Monde. Pour ma part, j'ai souvent écrit sur ce sujet, que ce soit en évoquant les privilèges exorbitants du dollar, le budget 2011, l'idéologie d'un déficit public nul, les difficultés du tigre celtique, la crise des finances publiques en Grèce, les plans de rigueur (avec une conférence spéciale), etc. On ne fera jamais assez de pédagogie sur ce thème pour expliquer qu'un État n'est pas une entreprise... et encore moins un ménage à qui on expliquerait que l'endettement n'est pas bon ! Les choses se passent différemment (car un État est déjà pour commencer immortel !) et la notion même de faillite n'a aucun sens juridique, si tant est qu'on veuille absolument poursuivre cette comparaison avec une entreprise. Le Républicain était d'ailleurs venu couvrir ma dernière conférence à Saint-Avold concernant... la dette publique !

 

Pour consulter l'article, il vous suffit de cliquer dessus :

 

RL 30 janvier 2011

 

Quoi qu'il en soit, je ne prétends pas que la dette publique doive continuer à s'élever indéfiniment. Bien au contraire, il faut que les États puissent savamment employer l'outil de la dette en complément de celui de l'impôt. Mais surtout, il serait peut-être bon qu'ils remettent à plat leur conception d'une Banque centrale indépendante, qui ne peut même plus statutairement venir en aide à leur économie en temps de crise... d'autant qu'au sein de la zone euro, ils se sont déjà privés de leur souveraineté monétaire et des politiques de relance afférentes (dévaluation, modulation des taux d'intérêt,...).

 

A défaut, il ne faut guère s'étonner que face à des besoins de financement croissants (surtout pour relancer l'économie qui, faut-il le rappeler, est toujours en crise au vu du nombre de chômeur et de la faiblesse de l'investissement), les États n'aient d'autres choix que de s'endetter, à moins de vouloir une révolution s'ils lèvent massivement des impôts. C'est pourquoi, on voit désormais apparaître dans le paysage financier des obligations d'État à échéance très très longue : les Anglais ont ainsi émis en 2010 du Gilt 2060 à 4 %, au moment où nous frenchies avons rencontré un vif succès en mars 2010 avec l'émission de la deuxième obligation d'État française à 50 ans (8,3 milliards d'euros de demande alors que le montant alloué par l'AFT était de 5 milliards). L'OAT française 2060 est ressortie à 4,175%, soit 2 points de base de plus que la précédente OAT à échéance 2055. Selon l'Agence France Trésor (qui vient juste de fêter ses 10 ans), ces OAT 2060 furent souscrites par des investisseurs néerlandais (28 %), britanniques (21 %) et américains (18 %) et... enfin français (10 %). Au surplus, à l'instar des États-Unis qui réfléchissent à une obligation d'État à 100 ans, la France n'exclut pas cette éventualité comme l'affirme dans une interview donnée au quotidien Les Échos son directeur général, Philippe Mills. Mais bien malin celui qui peut prédire l'inflation et l'évolution des taux sur cet horizon...

 

Plus inquiétant à mon sens, ce sont ces entreprises qui pensent être devenues immortelles ! GDF Suez avait ainsi émis en septembre dernier un emprunt obligataire de 700 millions... de livres sterling (sic !) à 50 ans portant 5 % d'intérêt. La société américaine de transport ferroviaire, Norfolk Southern a, quant à elle, repoussé encore un peu plus les limites en annonçant en 2010 une émission d'obligations à échéance 2105, que les agences de notation n'ont encore pas trop mal notée (BBB+ pour Standard and Poor's et Baa1 pour Moody's) ! Mais que le lecteur se rassure, Coca-Cola et Disney l'ont aussi fait il y a quelques années, défiant de la sorte toutes les prévisions des climatologues... Du reste, qui oserait douter que Mickey, après avoir conquis la planète Terre, n'est pas éternel, tout comme la boisson à qui on vend du temps de cerveau humain disponible ?

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 12:53

 

  liberte.jpg

 

J'ai souvent expliqué que les niches fiscales et autres dispositifs du type bouclier fiscal conduisaient à rendre l'impôt sur le revenu de moins en moins juste, en ce sens que ce dernier pèse de plus en plus sur les classes moyennes et moins sur les très hauts revenus. Dit en langage économique, l'IRPP perd de plus en plus son caractère progressif et tend à devenir régressif.

 

Officiellement, on nous explique que c'est un mal nécessaire pour retenir les plus riches sans qui l'économie ne pourrait croître. C'est évidemment un argument fallacieux puisqu'il faudrait déjà que leur argent s'investisse dans des entreprises productives, et non dans des fonds financiers destinés à en faire des rentiers ! Qui plus est, tous ces mécanismes n'ont vraiment pas l'air de retenir nos riches en France, si on en juge par le fait que le nombre de départs de redevables de l'ISF s'est établi à 821 en 2008 contre 719 en 2007, alors que le nombre de retours est passé de 246 en 2007 à 312 en 2008...

 

Bref, il est temps de revenir à une fiscalité plus juste et plus transparente. C'est précisément ce que proposent Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez dans leur livre Pour une révolution fiscale. Ces 3 économistes proposent en plus un site internet gratuit qui permet à chaque citoyen de s’approprier la question fiscale. En effet, l'internaute peut y simuler les conséquences en termes de recettes d’une variation du taux d’imposition ou du barème. Ce simulateur repose sur une base de 800 000 profils fictifs, reproduisant la répartition constatée des revenus et patrimoines des Français et, cerise sur le gâteau, prend en compte la totalité des prélèvements obligatoires (impôts sur le revenu, sur le capital, sur la consommation et cotisations sociales !).

 

Le Nouvel Observateur a publié certaines pages de ce livre dans son édition du 20 janvier. Les auteurs commencent par nous présenter un panorama de la situation fiscale française : si l’on prend en compte le revenu individuel total avant impôt (travail et capital), notre système fiscal est tout juste progressif jusqu’aux classes moyennes (avec des taux effectifs d'imposition s'étalant de 41 à 50 %), mais est clairement régressif au sein des 5 % les plus riches (avec des taux effectifs d'imposition déclinant jusqu'à 35 %) ! Pire, contrairement à l'idée reçue selon laquelle les pauvres sont des assistés, si l’on prend en compte l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts sur le revenu + cotisations sociales + impôts sur la consommation), les plus modestes supportent des taux effectifs d’imposition de l’ordre de 45% à 50%, quand les plus riches ne dépassent pas 35%...

 

Leur idée de départ est que la régressivité du système fiscal français s'explique en partie par le poids excessif des cotisations sociales pesant sur le travail, ces dernières ne touchant pas le capital qui reste aux mains des plus riches (et qui bénéficie en plus d'exonérations multiples...). Ils proposent par conséquent une réforme basée sur un nouvel impôt sur le revenu, qui remplacerait la CSG, l’actuel IRPP, le prélèvement libératoire, la prime pour l’emploi et le bouclier fiscal. Il serait individualisé et prélevé à la source sur les revenus du travail et du capital, et prendra dès lors la forme d'une extension de l’actuelle CSG, mais avec un barème progressif (exprimé en taux effectif applicable à la totalité du revenu, et non en taux marginal), puisque c'est tout l'enjeu de cette réforme. Pour financer la Sécurité sociale, il est prévu qu'une partie des recettes de ce nouvel impôt sur le revenu lui soit affectée, sur la base d'un pourcentage de la base fiscale afin de garantir son financement par l'État et de pallier de la sorte à toute éventuelle réduction de taux du nouvel impôt sur le revenu.

 

Au final, je cite leur livre, "seuls les 3 % les plus aisés (au-delà de 8.000 euros de revenu mensuel brut individuel) paient davantage d’impôts. Autour de 7.000 euros, la réforme est neutre. A 6.000 euros de revenu mensuel, et au-dessous, la réforme proposée représente une réduction d’impôt certes modeste, mais qui est loin d’être négligeable en ces temps de pouvoir d’achat stagnant et de surtaxation des revenus du travail".

 

Certes, tout n'est pas parfait dans leur système (effets de seuil notamment), mais ce remarquable travail permet d'avoir une base solide pour débattre cette fois d'une vraie réforme fiscale dans notre pays, et pas d'une mesurette injuste à l'image de ce que nous avons eu le droit pour les retraites. C'est peut-être pour cette raison que leur livre s'intitule pour une révolution fiscale, le changement proposé étant tellement conséquent que le mot réforme, tant galvaudé depuis des années, ne trouve plus à s'appliquer dans ce cas...

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 10:22

 

coffee-dollar.jpg

 

Le café va-t-il devenir une denrée de luxe au vu de la hausse vertigineuse des prix depuis quelques temps ? La question mérite d'être posée lorsqu'on étudie le comportement des consommateurs face à ce risque. J'ai pu ainsi voir de nombreuses personnes se constituer de véritables stocks de café en prévision d'une hausse prochaine de son prix. Petite anecdote supplémentaire qui ne peut que confirmer les anticipations de prix faites par les ménages : un collègue me rapporter, il y a de cela une semaine, que le café au lait qu'il prenait chaque jour à la cafétéria d'un hypermarché du coin avait augmenté en quelques jours de 30 centimes, passant de 1,10 € à 1,40 € pièce... alors qu'au même moment la grande surface vantait ses prix bas sur un panneau publicitaire 4 x 3 m !

 

J'avais déjà évoqué la flambée des matières premières (sucre, blé, cacao,...), dans le cadre d'un article consacré à la guerre ouverte entre producteurs et distributeurs (médiatisée essentiellement par le secteur laitier), via notamment les marges arrières. J'y expliquais que les fluctuations intempestives de cours et une tendance souvent affirmée à la hausse ont contraint les producteurs à augmenter leurs prix. Malheureusement pour eux, ces hausses ne furent pas acceptées par les centrales d'achat des distributeurs, qui cherchèrent ainsi à préserver leurs marges et éviter d'augmenter les prix pour le consommateur (ce qui est loin d'être un acte de générosité, mais un moyen de ne pas perdre de parts de marché)...

 

Pour en revenir au café, les graphiques ci-dessous (cliquez dessus pour les agrandir) montrent l'évolution du cours du contrat à terme sur l'Arabica (marché de New York) et le Robusta (marché de Londres), qui est utilisé aujourd’hui utilisé comme prix de référence sur le marché du café tant son utilisation et sa liquidité sont grandes. Rappelons également que le robusta est principalement cultivé en Indonésie, en Afrique occidentale, au Brésil et au Vietnam, et représente actuellement environ 30 % de la production mondiale. L'arabica, qui représente actuellement environ 70 % de la production mondiale, est cultivé en Amérique Latine et en Afrique orientale.

 

 

  Évolution du contrat terme sur l'arabica (marché de New York)

 

cafe-arabica.JPG

 

 

[ Source : Les Échos.fr ]

 

 

Évolution du contrat terme sur le robusta (marché de Londres)

 

Cafe-robusta.JPG

 

[ Source : Les Échos.fr ]

 

 

Si le volume des contrats à terme et des options sur le café robusta d'Euronext.liffe représente environ 5 fois la production mondiale de celui-ci, il ne faudrait pas en déduire trop vite que la spéculation est seule responsable de la flambée des cours à laquelle nous assistons. En effet, les principaux utilisateurs de ces produits financiers ne sont pas que des fonds d'investissement et des banques, mais aussi des exportateurs de café, des maisons de négoces internationales et des torréfacteurs qui cherchent à se couvrir contre les variations de cours.

 

Lorsqu'en plus l'on sait de plus qu'il faut environ quatre ans pour qu’un caféier produise une récolte utile et que les cerises de café ne mûrissent pas simultanément (même quand elles sont sur la même branche !), on comprend mieux les aléas de cette production et par conséquent les déséquilibres qui peuvent exister sur ce marché. Et actuellement, les catastrophes naturelles qui se produisent un peu partout dans le monde (et en particulier au Brésil en ce qui concerne le café...) ne font qu'ajouter des tensions supplémentaires sur l'offre de café et constituent, pour l'instant, la principale explication à la hausse des prix. C'est ce que confirme l'organisation internationale du café dans son dernier communiqué : "Market movements, coffee prices and market reports continue to be dominated by weather problems affecting many exporting countries. Consequently, coffee prices recorded further increases during the month of January, reflecting the current fragility of the supply/demand balance". Mais bien entendu, lorsque les prix ont une tendance haussière, le marché finira par attirer de plus en plus de spéculateurs en quête d'argent facile, mais aussi des arbitragistes qui chercheront à profiter des décalages entre les prix du marché physique et ceux du marché à terme.

 

Tout ceci est très inquiétant pour les populations, d'autant que l'indice FAO des prix des produits alimentaires (FFPI) a augmenté pour le septième mois consécutif, atteignant un niveau record - en termes réels et nominaux - depuis la création de l'indice en 1990 (cliquez sur le graphique pour l'agrandir) :

 

 

fao-indice.jpg

 

[ Source des données : FAO ]

 

 

En définitive, comme ces hausses tirent leur origine essentiellement des conditions météorologiques et économiques défavorables, il est à penser qu'elles vont se poursuivre dans les prochains mois et ques les matières premières atteindront un étiage élevé. Dans le cadre du G20, le constat posé par notre omniprésident sur la question étant déjà biaisé par sa vision de la spéculation, il n'y a pas grand chose à attendre de côté là, comme l'ont d'ailleurs prouvé presque tous les précédents Gvain... 

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