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Les mécanismes de l'économie 3

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 12:39

 

 

L'année 2015 fut chargée en événements et rebondissements de tous genres : Grèce, COP21, assouplissement quantitatif de la BCE, attentats en France, etc. D'où les nombreux billets que j'ai écrits, parfois très longs, afin de vous présenter une analyse circonstanciée de la situation dans chaque cas.

 

Retour sur l'année 2015

 

Commençons donc par un petit retour sur mes billets de l'année 2015. Tous les liens sont actifs, il vous suffira donc de cliquer sur le billet de votre choix pour le lire ou le relire, c'est selon !

 

Janvier Février

La zone euro à 19 a-t-elle un avenir ?

La zone euro marche sur la tête !

La Grèce à la croisée des chemins ?

Le quantitative easing de la BCE : une mesure désespérée ?

Et pendant ce temps le chômage explose en France !

Quand les taux d'intérêt s'affolent vers le bas !

Mieux comprendre l'économie : 50 idées reçues déchiffrées

Les mystères économiques de la monnaie dévoilés

Mars Avril

L'évasion fiscale en accusation

Cette financiarisation qui détruit l'emploi

La dette publique est-elle un fardeau pour nos enfants ?

Sommes-nous à la veille d'un effondrement économique ?

Paradis fiscaux : il faut faire le ménage en Europe !

La monnaie dans tous ses états

Modulation des allocations familiales : entre rêve et réalité !

A quoi servent les banques ?

Sommes-nous à la veille d'un effondrement économique ?

Mai Juin

1er mai : Fête du travail (restant) !

Idée reçue persistante : les crises bancaires ne sont plus possibles

Les fausses promesses de la flexibilisation du marché du travail

Y a-t-il des anges dans les paradis fiscaux ?

Les vrais chiffres du chômage aux États-Unis

Une première victoire contre l'évasion fiscale

La Chine est-elle en crise ?

"Mieux comprendre l'économie" sur Mosaïk

La Grèce va-t-elle quitter la zone euro ?

Le début de la fin pour la Grèce ou pour l'Euro ?

Juillet Août

L'Union européenne contre la démocratie en Grèce

Krach boursier en Chine

La capitulation de la Grèce

Le royaume du capitalisme pour enfants

L'or : valeur refuge ?

Et certains croient (encore) que la Grèce a été sauvée...

Le yuan, arme stratégique de l'économie chinoise

Comment réduit-on la dette publique ?

Septembre Octobre

Cafet'éco et histoire économique à Sarreguemines

L'économie en clair à Forbach

Marché de l'emploi : une nouvelle lutte des classes en France ?

Aide aux devoirs à Forbach

Un banquier pour surveiller les banques ?

Citoyens, luttez contre les conflits d'intérêt !

Le Crédit Mutuel et l'évasion fiscale

Combattre les idées reçues : un entretien sur TV8

La destruction des emplois intermédiaires

Non, la courbe du chômage ne s'inverse toujours pas !

Novembre Décembre

L'Euro est-il sauvé ?

Et si la croissance ne revenait jamais ?

Le danger d'une reprise entièrement liée à la baisse du prix du pétrole

La scandaleuse politique française de lutte contre le terrorisme

COP21 : est-il déjà trop tard pour sauver la planète ?

La BCE peut-elle à elle seule relancer l'économie européenne ?

Les réserves de change en Chine sont en train de fondre !

Joyeux Noël en crises multiples

 

50 idées reçues déchiffrées

 

2015 fut l'année de la parution de mon livre Mieux comprendre l'économie : 50 idées reçues déchiffrées aux éditions Ellipses.

 

 

Il se veut une réponse au constat alarmant que la profusion actuelle de débats et d’informations économiques n’est pas nécessairement synonyme de qualité, car on note une hausse marquée des messages économiques biaisés, des contrevérités voire tout simplement des mensonges... 

 

Parmi les affirmations, trop souvent présentées dans les médias et par certains politiques comme des vérités économiques bien établies, mais qui ne sont pourtant que mensonges et contrevérités, on trouve notamment : "la dette publique est un fardeau pour nos enfants", "trop d'impôt a tué l'impôt en France", "les dépenses publiques sont trop élevées en France", "il ne faut pas augmenter le SMIC", "l'Allemagne est un modèle économique pour l'Europe", "la mondialisation est inévitable", "la capitalisation va sauver les retraites".

 

C’est pourquoi mon livre, qui répertorie 50 idées reçues (dont celles qui viennent d'être citées), vous offre la possibilité de comprendre ces sujets simplement, sans mathématiques ni graphiques. Ce livre s'adresse donc à toutes les personnes qui souhaitent comprendre l'économie et peut être acheté dans toutes les bonnes librairies, même celles en ligne.

 

Et l'année 2016 ?

 

Je persiste dans mes conclusions pour 2016 : à part la conjonction des planètes en Europe (Euro faible, pétrole bas et taux d'intérêt au plancher), la zone euro ne peut s'appuyer pour l'instant sur aucun moteur autonome de croissance. Pire, nos dirigeants politiques se persuadent désormais qu'une légère amélioration macroéconomique est synonyme d'une reprise pour tous, alors même que ces indicateurs macroéconomiques vont actuellement de pair avec une dégradation de la majorité des situations microéconomiques des ménages !

 

Mais quand finiront-ils par comprendre que la crise est aujourd'hui plurielle et qu'il est ainsi illusoire de vouloir résoudre la crise économique si le cadre politique est défaillant ? De plus, c'est peu dire que je reste dubitatif sur les orientations économiques des vingt dernières années, qui oscillent entre retour à une chimérique société de consommation de masse type années 1970 et la recherche d'une cauchemardesque société ultralibérale (ubérisée pour utiliser le vocabulaire du temps...).

 

Les gouvernements successifs s'empressent ainsi de soutenir des lois pour le développement de la société numérique, même si cela risque de détruire le modèle social français. Ils s'empressent également de parler publiquement du climat à tous crins, même si en privé ils nient l'absolue nécessité de la transition écologique/énergétique et veulent nous ramener au modèle fordien des Trente Glorieuses, avec usines fumantes et consommation de masse (basée sur le crédit puisque les salaires sont en berne pour assurer la compétitivité-coût). 

 

Dès lors, à défaut de leur tenir lieu de viatique, ce pseudo-programme économique leur permet surtout de donner l'illusion de détenir encore les leviers du changement (économique, mais pas seulement), alors même que la potestas appartient depuis longtemps à Bruxelles - avec le résultat que l'on sait - tandis que l'auctoritas est hélas entre les mains des histrions du petit écran, qui font et défont les réputations au gré d'émissions de grande audience.

 

Partant, le danger est grand que le hiatus entre ceux qui s'expriment encore dans les urnes (et qui font peur au berger...) et la masse qui se détourne de la politique débouche sur une profonde et violente remise en cause de tout le système, qui échappera à tous les partis même populistes, car gouverner, c'est faire des choix difficiles pour que le sort des citoyens s'améliore et pas l'inverse !

 

Pour le dire autrement, gouverner, ce n'est pas que faire des effets de manche à la télévision, mais prendre à bras-le-corps les grandes questions de notre temps : monnaie unique, construction européenne, chômage, intégration (puisque le mot assimilation est désormais un gros mot), etc. Sinon, ce sont les piliers de la civilisation française qui vont s'effondrer tous en même temps, sachant qu'ils sont déjà friables...  

 

Un livre à paraître...

 

Lors de mes conférences, les échanges informels avec le public sont souvent riches d'enseignements pour moi. Ainsi, j'ai noté l'expression d'une envie de comprendre le fonctionnement de base de l'économie (monnaie, dette publique, budget de l'État, inflation, crise, etc.) avec des mots simples et sans mathématiques ni graphiques. C'est pourquoi, j'ai repris la plume durant cette année 2015 pour coucher sur papier une présentation accessible à tous des grands mécanismes de l'économie. Ce livre paraîtra au printemps 2016... A suivre d'ici quelques semaines donc !

 

Sur ce, je tiens à remercier tous mes lecteurs pour leur fidélité et vous présente, malgré le marasme actuel, mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2016 ! Merci pour vos commentaires, liens et encouragements qui me touchent et me poussent à continuer de publier mes analyses sur ce blog...

 

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commentaires

U
Avons nous besoin d'un livre quand quelques page suffises pour énoncer les principes de l’économie de notre vie sociétale en démocratie qui en font une économie rationnelle. <br /> • 1) Nous vivons en nations où chaque citoyen veut satisfaire des besoins.<br /> • 2) Nos besoins sont produits par d’autres et nous produisons les besoins des autres.<br /> • Nos consommations nationales sont : nos productions nationales moins nos exportations plus nos importations ou, en valeur : la valeur de nos productions moins la valeur de nos importations plus la valeur de nos exportations. A balance commerciale équilibré : la valeur de nos consommations est égale à la valeur de nos productions.<br /> • 3) La consommation nationale est partagée pour partie aux actifs, pour leurs temps d’activité et pour partie aux inactifs pour leurs temps d’inactivité.<br /> • 4) Pour faire ce partage : chaque consommation à une valeur (matérialisé par de la monnaie). C’est ce partage, de la monnaie, entre actifs et inactifs qui permet aux actifs et inactifs de consommer nos 100% de consommations nationales qu’ils partagent en usages soit familials, soit mutuels, soit collectifs.<br /> • 5) Produire pour les autres autant que les autres produise pour soi.<br /> • 6) Chaque nation doit produire pour les autres autant que les autres nations produisent pour elles, se traduit par une balance commerciale.<br /> • 7) L’emprunt permet à un citoyen de vivre plus qui ne produit sur le dos d’un autre qui produit plus qu’il ne consomme.<br /> • 8) L’emprunt, par une nation, permet à cette dernière de vivre plus qu’elle n’a produit, sur le dos d’autres nations qui consomment moins qu’elle ne produisent. <br /> • 9) Les actifs produise 100% de nos productions nationales qui après échange en parité égale avec des productions d’autres nations deviennent nos 100% consommations nationale et dans ces cas pour faire circuler ces productions la monnaie à une ‘’fonction circulation’’.<br /> • 10) Quand des productions deviennent nos 100% consommations nationales à se partager entre actif et inactif, par une opération mathématique, la monnaie (fonction circulation) est majoré pour devenir une monnaie ‘’fonction partage’’ pour donner, par exemple un revenu de 40% au actifs et 60% au inactifs qui ainsi se partage à raison de 40% et 60% de la consommation nationale ce c’est % sont une volonté démocratique d’une nation où chaque nation souveraine le décide sans que cela est un effet sur la compétitivité puisque les échanges se font en valeur circulation.<br /> • 11) Démocratiquement il est décidé de répartir les 60% entre les différents cas où se passent des temps d’inactivités.<br /> • 12) Démocratiquement il est veillé que la répartition dans chaque catégorie d’inactivité se fasse équitable entre les ayant droits : par exemple temps d’inactivité retraire entre un ancien actif agricole ou de la SNCF, ou de l’assemblé nationale.<br /> • 13) Démocratiquement il est veillé que la répartition des revenus entre actifs physique, intellectuel ou financier soit équitable. <br /> • 14) Comme démocratiquement nous décidons de mettre en commun des usages (consommations) en commun soit mutuellement (13% de nos consommations nationales) ou collectivement (32% de nos consommations nationales) les citoyens actifs et inactifs participent à ces mutualisations et collectivisation). Il est, alors, fait des prélèvements de 13% et 32% sur les revenus des actifs et des inactifs pour payer ces usages mutuels et collectifs. <br /> • 15) Inégalité de capacité et de situation de naissance, ou d’environnement, fait fâcheusement partie des aléas d’une démocratie. Dans ce cas les familles aisés doivent venir soutenir les familles dans ce handicap de situation. <br /> • 16) Certaines consommations produisent sur l’homme ou à l’humanité des effets néfaste. Il faut alors taxer ces consommations : ‘’ malus’’, pour en faire un ‘’bonus’’ permettant de corriger ces effets ou promouvoir des produits de substitutions.<br /> <br /> Nous avons là 16 principes démocratiques qui sans arguments contraires doivent faire consensus dans une démocratie.<br /> <br /> Ces 16 principes peuvent être ceux qui régissent notre ‘’économie actives’’ dans notre vie sociétale où nos productions deviennent nos consommations et où la circulation des productions se fait par l’intermédiaire d’un outil : la monnaie dans sa fonction circulation. Puis quand ces productions deviennent consommations à partager entre les actifs et les actifs pour satisfaire notre démocratie de solidarité entre actifs et inactifs, où se partager entre usages (familials, mutuels ou collectifs) pour satisfaire notre volonté démocratique de faire des consommations collectivement ou mutuellement, puis enfin pratiquer la solidarité démocratique entre familles aisés et celles dans le handicap, l’outil de partage est alors la monnaie dans sa fonction partage.<br /> Reste alors à comprendre que L’ECONOMIE se compose de l’Economie ‘’active’’ dont nous venons en faire le contour, puis l’Economie ‘’patrimoniale’’ et entre ces deux économies : une interface ‘’l’Epargne’’ pour tout comprendre ; Pour, enfin, corriger les effets de l’Economie irrationnelle vécue jusqu’à aujourd’hui du fait de croire que la valeur donnée aux choses agréables et utile à la vie n’était pas une valeur de partage entre actifs et inactifs mais une succession d’imaginaires comme cotisations salariales, cotisations patronales, cotisations sociales, prélèvements, charges, impôt sur le revenus, TVA, impôts sur les sociétés, TLE, Taxe d’habitation, taxe foncière, taxe sur la fortune, contribution sociale généralisé, remboursement de la dette sociale, taxe sur les hydrocarbure, taxe professionnelle (qui par simplicité a été remplacée par quatre taxes), cfe, ifer,…, , les pataquès et les jean passe. <br /> CONCLUSION : Il faut peu pour passer de l’économie irrationnelle à l’économie rationnelle. Le principe est simple.<br /> Moi, quant je rentre dans ma maison, bien que connaissant parfaitement les techniques de construction : je les oublie pour ne retenir que l’usage que j’en fais. En économie il doit en être de même : il nous faut oublier la technique de construction de la valeur des choses, pour retenir l’usage qui est fait de cette valeur. Un usage qui consiste, en finalité, par l’intermédiaire du partage de la monnaie, au partage entre actifs et inactifs de la consommation nationale suivit d’un autre partage, par les actifs et les inactifs, des même consommations nationales en usage familial, mutuel ou collectif.<br /> Ce n’est que l’oublie de la technique de construction des valeurs pour ne retenir que l’usage de ces valeurs qui permet de tout dire sur l’économie en moins de deux pages et en moins d’une heure pour peu que s’utilise les méthodes pédagogique des pays du nord de l’Europe plus équitable, plus juste et mieux placés que nous dans le classement PISA.<br /> De tout ce qui s’est dit sur l’économie avant 2016 : deux citations sont importante à retenir : <br /> karl Marx : « La monnaie masque la réalité des rapports à la production et à la vitesse de la circulation. »<br /> Adam Smith « Le Travail annuel d’une nation est le fond primitif qui fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes à la vie ; et ces choses sont toujours ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées aux autres nations avec ce produit »<br /> Faisant de l’économie un système similaire au nombre complexe en mathématique, avec une partie imaginaire (les valeurs) et une partie réelle (les productions devenant consommations). Tout acte dans une des parties à un effet sur l’autre. Seul l’effet dans le réel est l’essentiel.
Répondre
J
En tout cas bonne année aux adeptes de ce blog et tout particulièrement à son animateur!
Répondre
R
Merci à vous aussi ! :-)

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