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Publié par Raphaël DIDIER

 

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Mardi 4 mai 2010, j'animerai une conférence sur la dette publique dans le cadre de l'Université du temps Libre (UTL) de Metz. Celle-ci se déroulera à l'amphithéâtre de l'ENSAM (technopôle de Metz) et aura pour titre un brin provocateur : la France peut-elle faire "faillite" ? Début des hostilités à 14h30...

 

Bien plus que les autres années, la construction du budget de l’État s’est révélée être, à cause de la crise, un exercice hautement périlleux : le déficit budgétaire devrait atteindre 116 milliards d’euros en 2010, après avoir culminé à un niveau record de 139 milliards en 2009, tandis que le régime de Sécurité sociale devrait connaître un déficit de 31 milliards d'euros ! La dette, elle, va continuer son indéfectible progression : après avoir atteint, 77,6 % cette année, elle devrait atteindre 84 % du PIB l'an prochain, soit plus de 1 600 milliards d’euros ! Ceux qui ont déjà reçu leur formulaire de déclaration de revenus ont pu lire la jolie missive d'Éric Woerth accompagnée de deux graphiques résumant les dépenses et recettes de l'État.

 

Au moment où la Grèce connaît de graves difficultés de financement, il n’en fallait pas plus pour que certains parlent de la « faillite » prochaine de la France. Mais au-delà des effets d’annonce, il est important de comprendre les mécanismes à l’œuvre et d’en saisir la portée, afin de faire des choix de politique économique adaptés. C’est pourquoi, cette conférence sur la dette publique se propose de répondre notamment aux questions suivantes :

 

* Qu’entend-on par déficit budgétaire, déficit public, dette de l’Etat ?

 

* Quel est le principal mécanisme de l’endettement public ?

 

* Qui va payer la dette ?

 

* La France court-elle réellement un risque de « faillite » ?

 

 

Pour finir, le public est invité à réagir et poser toutes ses questions.

 

 

Renseignements auprès des services de l'UTL Metz

 

Université Paul Verlaine - Metz
UTL
5, rue Marconi
57 070 Metz Technopôle
téléphone : 03 87 31 52 24 / 06 73 48 34 26
courriel : walster@univ-metz.fr

 

 

N.B : ci-dessous le télézapping créé par Le Monde après que Standard & Poor's eut rétrogradé la note souveraine de la Grèce en catégorie spéculative à BB+. Vous y verrez qu'à l'OFCE on partage mon opinion sur la fiabilité du jugement porté par les agences de notation...

 

 

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S
<br /> N'est-il pas une bonne chose pour la Grèce et même pour l'europe que les dettes des pays soit pointé du doigt par les agence de notation ? A mon sens cela ne peut que aider les politiques à mettre<br /> en œuvre des politiques de rigueur et une meilleur gestion de nos finances que nous aurions du réaliser plus précocement.<br /> Comment justifier des politiques de rigueur si l'on se mettait à prêter facilement de l'argent au pays ? A mon avis cela ne fonctionnerai pas ?<br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> Ce serait une bonne chose si l'agence de notation avait fait ses preuves en matière d'indépendance et de clairvoyance. Or, lorsqu'une telle agence est privée,<br /> ces conditions sont difficilement réunies tant les intérêts financiers peuvent l'emporter sur le reste. La preuve en est donnée par les notes exceptionnellement hautes attribuées à certains<br /> CDO au moment où des fonds commençaient déjà à parier sur la baisse des titres tant il était devenu limpide que le risque avait été sous-évalué...<br /> <br /> <br /> Vous avez donc raison de dire qu'une agence de notation peut permettre de pointer du doigt une mauvaise gestion. Mais uniquement si l'agence est PUBLIQUE et<br /> indépendante. Ceci afin qu'elle ne note pas un État comme une entreprise notamment.<br /> <br /> <br /> Après, la justification d'une politique de rigueur est toujours un  énorme danger politique et social, peu importe les raisons invoquées...<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Concernant les agences de notation, ce sujet ne mériterait-il pas à lui seul un exposé,car on entend beaucoup trop de choses à ce sujet qui ne correspondent sûrement pas à la réalité...<br /> <br /> Gérard MERCIER<br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> En effet, mais j'en avais déjà parlé un peu dans ce billet : http://raphael.didier.over-blog.fr/article-peut-on-faire-confiance-aux-agences-de-notation-financiere-46407745.html<br /> <br /> <br /> <br />